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Le 5 avril 2017
L’enregistrement vidéo de séances de classe est un moyen privilégié d’étudier les interactions en classe de langue et l’agir enseignant de manière générale. La généralisation d’outils d’enregistrement vidéo permet l’acquisition de données primaires qui peuvent ensuite être confrontées à d’autres sources d’informations telles que les processus cognitifs des acteurs (Rivens-Mompean & Guichon, 2009). Un objectif majeur de ce type de recherche est en effet de confronter la pensée enseignante avec l’agir enseignant (Borg, 2003, 2006). La rétroaction vidéo (Tochon 1996) permet un rappel stimulé, souvent au cours d’un entretien d’autoconfrontation, et constitue pour Woods (1996) "un point de départ concret pour provoquer de la discussion pédagogique.” Elle permet également de reconnaître l’agentivité des praticiens et de leur rôle de médiateur dans les interactions de classe, voire de les inclure dans la démarche de recherche, notamment dans le cas de la recherche-action collaborative.
Nous présentons des données de trois projets sur l’intégration d’outils numériques dans l’enseignement des langues, notamment de l’anglais langue étrangère dans l’enseignement primaire et secondaire en France : un projet académique de visioconférence à l’école primaire (Cutrim Schmid & Whyte, 2012 ; Whyte, 2011), un projet européen de création de ressources éducatives libres pour la formation des enseignants de langue (Whyte et al, 2013 ; Whyte, 2014), et une expérimentation sur la tâche par vidéocommunication en anglais lingua franca à l’école (Whyte & Cutrim Schmid, 2014 ; Cutrim Schmid & Whyte, 2015). Nous abordons les questions d’ordre pratique pour enregistrer des données en perturbant le moins possible l’écologie naturelle de la classe tout en conservant une qualité technique suffisante pour les besoins du projet. Nous analysons des exemples de commentaires d’enseignants et d’apprenants démontrant l’intérêt d’un visionnage individuel et collectif d’extraits de films de classe au service d’objectifs de formation divers. Nous terminons par quelques remarques sur les ressources et les pratiques libres et le rôle de la vidéo dans ce type de partage d’expérience.
Nous présentons des données de trois projets sur l’intégration d’outils numériques dans l’enseignement des langues, notamment de l’anglais langue étrangère dans l’enseignement primaire et secondaire en France : un projet académique de visioconférence à l’école primaire (Cutrim Schmid & Whyte, 2012 ; Whyte, 2011), un projet européen de création de ressources éducatives libres pour la formation des enseignants de langue (Whyte et al, 2013 ; Whyte, 2014), et une expérimentation sur la tâche par vidéocommunication en anglais lingua franca à l’école (Whyte & Cutrim Schmid, 2014 ; Cutrim Schmid & Whyte, 2015). Nous abordons les questions d’ordre pratique pour enregistrer des données en perturbant le moins possible l’écologie naturelle de la classe tout en conservant une qualité technique suffisante pour les besoins du projet. Nous analysons des exemples de commentaires d’enseignants et d’apprenants démontrant l’intérêt d’un visionnage individuel et collectif d’extraits de films de classe au service d’objectifs de formation divers. Nous terminons par quelques remarques sur les ressources et les pratiques libres et le rôle de la vidéo dans ce type de partage d’expérience.
Date
Le 5 avril 2017
Complément date
14h30-17h
Localisation
Complément lieu
Salle Jacques Cartier
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