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Le 7 mai 2014
Emmanuelle Guerin (LLL, Orléans et Modyco, Paris Ouest La défense)
Pour un enseignement du français, langue vivante, dans le cadre du FLM…
Dans les textes encadrant l’enseignement scolaire, la mention « langue vivante » concerne exclusivement les langues étrangères voire régionales. Ceci n’est pas anecdotique puisqu’au-delà de l’aspect terminologique, il en va de la façon d’aborder et de décrire les langues. En étant exclu de la catégorie « langue vivante », le traitement du français, langue dite maternelle, échappe à un certain nombre de préoccupations dans le cadre de son enseignement, à commencer par le souci de rendre compte de sa variabilité. Or, si l’on comprend la nécessité (sociale) d’enseigner la forme standardisée, cela ne devrait pas exclure du discours scolaire la validité des autres formes qui sont tout autant des éléments constitutifs de la langue.
L’hypothèse sous-jacente est que l’efficacité de l’enseignement d’une langue (dite) maternelle repose, au moins en partie, sur un discours cohérent adressé aux élèves, c’est-à-dire qui leur permette une reconnaissance de la pertinence des savoirs en jeu au-delà des murs de l’école. Il n’est pas question de revenir sur la sélection de l’objet enseigné mais de proposer une alternative à la façon dont il est abordé, notamment dans son rapport aux autres formes de la langue.
Le cadre de cette intervention sera l’occasion de présenter mon parcours de recherche qui vise l’interaction de réflexions sociolinguistiques et didactiques (du FLM). Cette perspective implique un questionnement sur la variation de la langue, dépendant d’un travail sur la question des données pour l’observer, afin d’envisager des pistes pour une description grammaticale scolaire qui n’entretient pas l’idéologie d’un « bon usage » absolu.
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