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Christine Barré-de Miniac

Professeure honoraire
INRP Paris et Laboratoire LIDILEM

Je dois à Michel Dabène ma formation : comme chercheur et comme didacticienne. Grâce à lui je me suis sentie autorisée à m'intéresser, comme chercheur, à ceux qui disent, et dont "on" dit qu'ils ne savent pas écrire.
A l'Institut National de Recherche Pédagogique à Paris, de 1980 à 2000, il s'est investi dans des recherches pédagogiques, convaincu de la possibilité de l'accès à l'écriture de tous les publics, et des liens entre accès à l'écriture et liberté. A une époque où l'internet était balbutiant et les TGV entre Grenoble et Paris n'existaient pas, son engagement relevait du militantisme.
Cet esprit militant, il l'a gardé à la retraite, et l'a investi dans un autre contexte, celui de l'usage d'une langue dite minoritaire et réduite à ce seul qualificatif. J'ai eu la chance d'en parler avec lui lors d'une visite dans sa maison de Bidart, et j'ai perçu avec bonheur que la défense des minorités ne l'avait pas quitté.
Michel est parti. Reste son travail et son message.

Publié le 12 mai 2025

Mis à jour le 12 mai 2025