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Séminaire

GenDR : un réalisateur profond générique (Délicortal)

Activités collectives, Séminaire Delicortal Le 26 avril 2018
Complément date

à partir de 10h30

Complément lieu

Salle séminaire 2 au RDC, bâtiment IMAG .

« GenDR : un réalisateur profond générique », conférence de François Lareau (Observatoire de linguistique Sens-Texte (OLST), Université de Montréal).

Je présenterai GenDR, un réalisateur profond générique conçu pour assurer l’interface entre des représentations sémantiques et syntaxiques en anglais, français, lituanien et persan, avec la possibilité d’ajouter assez facilement d’autres langues. Il est générique dans la mesure où il est conçu pour fonctionner dans un large éventail de langues et d’applications, à condition d’avoir les ressources lexicales appropriées. L’accent est mis sur la lexicalisation des expressions polylexicales, avec des règles intégrées pour gérer des milliers de patrons de collocations (intensificateurs, verbes supports, causatifs, etc.), et sur une capacité de paraphrasage riche permettant de générer des sorties syntaxiquement et lexicalement variées à partir d’une même entrée. Le système fonctionne sur MATE, un transducteur de graphes, et le design de sa grammaire est directement emprunté à MARQUIS. Cet exposé expliquera comment les collocations sont traitées et comment la structure syntaxique est dérivée de l’importance communicative relative des sens à exprimer.

Conférences d’Elena Donchenko et d’Elena Kouznetsova (Université d’Etat d’Astrakhan, Russie) (Délicortal)

Activités collectives, Séminaire Delicortal Le 7 juin 2018
Complément date

14h30-16h30

Complément lieu

Salle B106 (bâtiment Stendhal)

« Etude contrastive des phraséologismes exprimant l’intensité de l’action en français et en russe » (Elena Donchenko)

L’objectif principal de cette étude consiste à montrer comment les phraséologismes servent à exprimer l’intensité de l’action en français et en russe. L’analyse contrastive montre que la structure et le sémantisme de ces constructions sont différents dans ces deux langues. L’étude est fondée sur la classification des phraséologismes en groupes figés et semi-figés qui expriment différents degrés de l’intensité de l’action suivant l’interaction de leurs éléments au niveau grammatical, lexical et stylistique.
Par ailleurs, l’intensité de l’action est envisagée comme une catégorie sémantique basée sur l’interaction fonctionnelle des composants lexico-grammaticaux du contexte dont les phraséologismes occupent une place prépondérante. Le noyau sémantique de cette catégorie est présentés par trois sèmes correspondants à l’expression de la vitesse de l’action ( très vite), de sa caractéristique qualitative (très fort) et quantitative ( très nombreux). Comparé aux verbes (dévorer, briser, submerger) ou aux adverbes d’intensité (grandement, extrêmement, ardemment, rigoureusement, abondamment, fortement, promptement) qui font partie de la catégorie sémantique en question, ce sont les phraséologismes qui sont plus expressifs. On pourrait citer, à titre d’exemples, les collocations qui ont comme éléments constitutifs des verbes et des noms accompagnés de classifieurs et de modifieurs d’intensité :
V + d’un grand coup /gorgée : battre d’un grand coup, d’un coup sec, terrible, d’un coup de dent - одним махом, одним ударом ;
V + à grands coups, boire à grands coups, faire qch à coup sûr, наверняка, à pleines mains, à pleins poumons ;
V + Adj + N : donner un mauvais coup - натворить бед, donner un grand coup - нанести решающий удар, donner un coup de boutoir – мощный удар, faire un coup de Bourse – cделать удачную биржевую сделку, faire un coup de cachet – нанести смертельный удар, donner un coup de barre – нанести резкий, ошеломляющий удар, boire un coup - нахлебаться.
V + de tout son N : travailler de toutes ses forces, regarder de toute son attention, écouter de toutes ses oreilles ; faire d’une telle force – c такой силой ;
L’analyse contrastive des phraséologismes faite sur les corpus littéraires et les traductions de textes français en russe et à l’inverse, a permis de voir la différence de formes et de valeur d’intensité dans les langues à morphologie différente.

 

« Etude contrastive de la communication non verbale chez les Russes et les Français » (Elena Kouznetsova)

Chaque nation a sa propre culture, un système de signes, de symboles, de coutumes, etc. Ainsi, les normes et les règles de communication, ainsi que les gestes utilisés en Russie et en France peuvent faire l’objet de différentes recherches. La plupart des gestes français ne coïncident pas avec les gestes russes, ce qui peut conduire à un malentendu des interlocuteurs. D’où notre objectif d’étudier les caractéristiques des moyens non verbaux de la communication.
La communication non verbale est l’échange de messages non verbaux entre les personnes, ainsi que leur interprétation. Les messages non verbaux sont capables de transmettre des informations détaillées. Tout d’abord, il s’agit d’informations sur la personnalité du communicateur. Nous pouvons en apprendre davantage sur son tempérament, l’état émotionnel au moment de la communication, découvrir ses caractéristiques et qualités personnelles, compétence communicative, statut social, obtenir un aperçu de son visage, et l’estime de soi.
La nature et les formes d’expression des différents moyens de communication permettent de parler de différences essentielles entre communication verbale et non verbale. Les messages non verbaux sont synthétiques, ils peuvent être facilement décomposés en éléments séparés. Les messages non verbaux sont généralement involontaires et spontanés. Même si les gens veulent cacher leurs intentions, ils peuvent bien contrôler leur discours, mais le comportement non verbal ne donne presque pas de contrôle. Par conséquent, très souvent, dans la pratique de la communication réelle, il y a des erreurs dues à la généralisation basée sur une seule action non verbale.
Pour que la communication soit réussie, on doit comprendre non seulement les paroles de l’interlocuteur, mais aussi les moyens de communication non verbale - les expressions du visage, les gestes, la posture, l’utilisation de l’espace et d’autres signes, dont le rôle ne peut pas être sous-estimé. Selon les chercheurs, seulement 40% des informations sont transmises en utilisant des mots, le reste - par des moyens non verbaux ; lorsque la perception humaine à la première réunion de l’importance de ses paroles est seulement 7% des voix - 38%, l’apparence - 55%. Les signes de communication non verbale véhiculent donc une foule d’informations sur le locuteur : ses sentiments, les humeurs, les attitudes, etc.
Du fait que les signes de communication non verbale sont aussi culturellement spécifiques, les difficultés dans la communication interculturelle peuvent être source de malentendus et même de conflits. Le comportement non verbal comprend :
- Le comportement proximal (utilisation de l’espace dans le processus de communication) ;
- Le comportement kinésique (gestes spécifiques et fréquence d’utilisation, expressions faciales, postures, mouvements corporels)
- Le comportement tactile (possibilité de toucher et de gestes tactiles)
- Les caractéristiques paraverbales (rythme de la parole, volume sonore, tonalité, admissibilité et longueur des pauses, admissibilité et rôle du silence, etc.).
Nous examinerons ces catégories à travers des exemples issus d’ouvrages et de dictionnaires français et russes.

Phraséologie et diatopie : une rencontre. L’exemple d’un corpus de l’Ouest de la France (Délicortal)

Activités collectives, Séminaire Delicortal Le 17 juin 2016
Complément date

10h-11h

Complément lieu

Salle B105 (bâtiment Stendhal)

Inka Wissner
Phraséologie et diatopie : une rencontre. L’exemple d’un corpus de l’Ouest de la France

La diatopie intéresse de plus en plus les phraséologues, et la phraséologie ne peut plus échapper au champ d’étude des diatopiciens. Comme des phénomènes de grammaire qui sont ressentis comme ‘divergents’, des séquences plus ou moins figées qui sont d’extension restreinte dans l’espace francophone passent souvent inaperçues chez leurs utilisateurs, mais tendent à interpeler les locuteurs d’autres aires. Elles provoquent alors des réactions diverses, allant de la surprise au sourire amusé. La locution verbale se faire appeler Arthur “se faire engueuler” ne semble pas aussi usuelle en Belgique, en Suisse ou au Québec qu’en France ou reste souvent incompris ; et un Français risque de mal comprendre son voisin suisse romand qui l’informe qu’il est chaud pour lui signaler qu’il est irrité ou en colère (ex. tirés de Lamiroy 2010, 151 et 49). De tels phraséologismes diatopiquement marqués sont d’origines diverses : les uns ont été formés au sein de la variété diatopique (comme les précédents), d’autres ont été transférés depuis une variété voisine ou encore une autre langue, comme See you ! [siju] en français calédonien. 
Dans le cadre du séminaire Délicortal, je propose d’étudier non pas une variété de français emblématique comme le québécois ou ‘exotique’ comme le calédonien, mais plutôt un français dont la spécificité diatopique est peu connue. Il s’agit du français dans le Centre-Ouest de la France, largement soumis à la pression centralisatrice normative depuis quatre siècles, et à ce titre en effet relativement peu marqué sur le plan diatopique. D’autant plus surprenants paraissent les résultats d’une analyse que j’ai menée à partir d’un corpus littéraire volumineux dans le cadre de mon projet doctoral (dont les résultats sont partiellement publiés dans Wissner 2013). Il s’agit de l’œuvre romanesque d’un écrivain réaliste vendéen, Y. Viollier : 26 romans, publiés de 1972 à 2009, totalisant environ 6 500 pages. Son examen poussé permet de dévoiler des diatopismes phraséologiques diversifiés et nombreux qui sont utilisés sans jugement de valeur. On y trouve autant des diatopismes emblématiques comme le surnom ventre à choux que des adverbes vieillissants (tel à la basseur) ou encore des syntagmes verbaux usuels et légitimes comme avoir la grappe (dont le statut diatopiquement marqué n’est donc pas nécessairement conscient pour ses utilisateurs, qui le jugent normatif).
L’analyse du comportement paradigmatique et syntagmatique des phraséologismes dans le corpus retenu, donc aussi de leur type phraséologique (locutions ou collocations ?), de leur vitalité et de leur origine mobilise la documentation contemporaine et ancienne qui porte sur le français général, le français dans l’espace francophone et le dialecte endogène (dictionnaires, atlas, glossaires), mais aussi les résultats d’enquêtes menées sur le terrain. La conférence sera ainsi l’occasion de confronter deux perspectives complémentaires : celle des diatopiciens, dont je fais partie, et celle des spécialistes de la phraséologie du Lidilem.

Références bibliographiques :
LAMIROY, Béatrice (2010), Les expressions verbales figées de la francophonie. Belgique, France, Québec et Suisse (coll. L’essentiel français), Paris : Éditions Ophrys.
WISSNER, Inka (2013), La Vendée dans l’écriture littéraire. Analyse du vocabulaire régional chez Yves Viollier (coll. Bibliothèque de Linguistique Romane X), Strasbourg : Éditions de linguistique et de philologie.

Gestes, paroles & conceptualisation

Séminaire Recherche Du 10 octobre 2018 au 12 octobre 2018

Porteurs du projet

Jean-Pascal Simon (Mcf en Sciences du langage) & Anda Fournel (Docteure en Sciences du langage), Lab. LiDiLEM, Université Grenoble Alpes - France
Ion Copoeru, (PU, Dept. de Philosophie) et Thea Ionescu, (Mcf, Dept. de Psychologie), Universitatea Babeş-Bolyai Cluj-Napoca - Roumanie.

Contexte

Ce projet fait suite à une première rencontre en 2016, lors d’un séjour de Jean-Pascal Simon & Anda Fournel à Cluj. Le département de philosophie les avait alors invités à venir présenter leur problématique de recherche ainsi que la démarche de communauté de recherche philosophique (désormais CRP) instaurée par M. Lipman. Depuis lors, des échanges informels se sont poursuivis et ont mis au jour une convergence des objets de recherche ce qui conduit à envisager un séminaire d’automne sur la thématique du lien entre langage, gestualité et conceptualisation en croisant les regards de linguistes, philosophes, psychologues, chercheurs en sciences de l’éducation ...


Problématique

On sait que si la cognition passe par le langage et que celui-ci est un outil de pensée, de représentation, de réflexivité, les gestes ont un rôle important dans la formation et le développement des concepts chez les enfants. C’est là une des problématiques qui est explorée par le projet Philéduc (LiDiLEM – axe 2) intitulé « manifestations de la pensée réflexive dans les Communautés de Recherche Philosophique1 ». Un corpus de CRP a été recueilli en contexte scolaire (primaire et collège) et analysé ; une thèse sur l’émergence et la construction du questionnement a été soutenue, une autre thèse sur la métaphore verbale et gestuelle est en cours, et plusieurs articles et contributions à des colloques ont porté sur la co-construction du sens dans l’interaction, les glissements sémantiques, le lien entre actes de langage et habiletés mentales. L’équipe grenobloise qui participera à ces journées est constituée de Jean-Marc Colletta (PU en sciences du langage), Sandra Lagrange-Lanaspre (doctorante en ScL), Anda Fournel (docteure en ScL) et Jean-Pascal Simon (Mcf en ScL).
Du côté de l’Université Babeş-Bolyai, l’équipe est constituée de plusieurs collègues, tout d’abord Ion Copoeru, et Thea Ionescu coorganisateurs des journées. Le premier poursuit des recherches en phénoménologie et plus précisément sur le rôle de la motricité dans la conceptualisation intersubjective incarnée. T. Ionescu conduit des recherches sur le développement de la flexibilité et de la catégorisation, et les implications de la cognition située dans le développement du sujet et en éducation. Se joignent à eux Stefan Maftei, chargé de cours en philosophie, il travaille sur la problématique de l’esthétique incarnée et la philosophie du langage. Oana Benga, professeur de psychologie travaille sur l’autorégulation cognitive et émotionnelle chez les jeunes enfants. Mihaela Frunză, maitre de conférences en philosophie, a pour champ de recherche la philosophie pour enfants d’un point de vue théorique et pratique.


Objectif

Il s’agit de confronter, théories, approches et outils d’analyse de corpus du type de ceux recueillis à Grenoble dans le cadre du projet « Philéduc » (LiDiLEM – axe 2) qui posent la question de l’articulation entre action, pensée et langage. Les analyses conduites dans le cadre du LiDiLEM partent d’un point de vue linguistique d’analyse multimodale, sémantique et pragmatique alors que les travaux conduits par les enseignants-chercheurs de l’université Université Babeş-Bolyai de Cluj permettent d’enrichir notre approche avec le point de vue de philosophes, psychologues et chercheurs en sciences de l’éducation.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des précédents séminaires organisés dans le cadre du projet « Philéduc » (2013, 2015 & 2017) qui avaient en commun cette approche pluridisciplinaire.


Démarche

Chaque intervenant proposera à tous un ou deux articles représentatifs de son domaine de recherche ainsi que quelques références bibliographiques. Les articles et références sont à envoyer aux organisateurs pour le 30 juin qui les mettront en ligne sur les pages internet consacrées à ce Workshop.
Nous avons prévu peu de communications (une dizaine pour les deux journées) afin de favoriser les échanges.
Une journée, le mercredi 10 octobre, est consacrée à une approche plus didactique de la pratique de philosophie avec les enfants, elle permettra d’associer à notre réflexion des enseignants engagés dans ce type de dispositifs pour venir présenter et soumettre leurs pratiques au regard des chercheurs, assister à la conférence introductive des journées, participer à un atelier expérimental d’une CRP d’une CRP interculturelle et interlangue qui sera filmée afin de pouvoir devenir un objet d’analyse pour les chercheurs.


Programme prévisionnel

Mercredi 10 octobre « Faire de la philosophie avec les enfants »

Conférence « Former à la pensée et au questionnement par la pratique de la CRP  » par Anda Fournel & Jean-Pascal Simon (Université Grenoble-Alpes, France)

Présentation de pratiques de philosophie avec les enfants conduites dans des classes roumaines, par des enseignants de Timisoara, Bucarest, Cluj …

Expérimentation d’une CRP inter-langue et interculturelle roumain / français suivi d’une analyse et retour réflexif.

Jeudi 11 et vendredi 12 octobre « Gestes, paroles & conceptualisation »

Grand témoin des journées : BULEA-BRONCKART Ecaterina, professeur Sciences de l’éducation Factulté de Psychologie et Sciences de l’Education – Genève (Suisse).

Intervenants

Jeudi 11 et vendredi 12 octobre « Gestes, paroles & conceptualisation »
Grand témoin : BULEA-BRONCKART Ecaterina, professeur Sciences de l’éducation Factulté de Psychologie et Sciences de l’Education – Genève (Suisse)
Communications (liste prévisionnelle)

  1. Apostol Patricia (chercheur, CEREFREA - Univ. de Bucharest) : La main entre anesthésie et hyperesthésie et sa manœuvre figurale
  2. Colletta Jean-Marc (PU en Sciences du langage, Université Grenoble Alpes – France), Analyser la gestualité co-verbale.
  3. Copoeru Ion (PU philosophie, Université Babeş-Bolyai- Roumanie), Interdiciplinary aspects of intersubjective embodied conceptualization
  4. Curea Anamaria (Mcf en Sciences du Langage, Université Babeş-Bolyai - Roumanie), Comment concevoir l’affectif en linguistique : points de vue de l’école de linguistique générale de Genève
  5. Fournel Anda (Docteure en Sciences du langage, Université Grenoble Alpes – France ), Conceptualisation et questionnement dans les CRP
  6. Frunză Mihaela (Mcf en Philosophie, Université Babeş-Bolyai - Roumanie), Mouvement du corps, mouvement de la pensée
  7. Glava Adina-Elena (Mcf en sciences de l’éducation, Université Babeş-Bolyai - Roumanie), Supporting deep learning - specific cognitive instruments
  8. Ionescu Thea(Mcf en Psychologie, Université Babeş-Bolyai - Roumanie), Gestures and the embodiment of cognition.
  9. Iovan Drehe (postdoc, Univ. de Bucharest), Dispositions normatives internalisés dans l’argumentation et les théories de l’ »embodiment »
  10. Lagrange-Lanaspre Sandra (doctorante en Sciences du langage , Université Grenoble Alpes – France), Métaphore verbale et gestuelle dans les CRP
  11. Maftei Stefan (chargé de cours, docteur en philosophie, Université Babeş-Bolyai- Roumanie), Embodied Metaphors : An Avant-Garde Theory and Its Theoretical Challenges
  12. Popa Délia (Villanova University, USA), Rythmes, temps, corps : la question de la répétition
  13. Simon Jean-Pascal (Mcf en Sciences du langage , Université Grenoble Alpes – France), Annotation des corpus multimodaux avec ELAN®
  14. Simionescu-Panait Andrei (postdoc, Univ. de Bucharest), Du geste au nombre (Edmund Husserl et Maxine Sheets-Johnston)
  15. Somogy Varga (Professeur associé, University of Memphis, USA), Embodiment : Recherches actuelles en philosophie et psychologie cognitive
    Workshop soutenu par


Institut Carnot de l’Education

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