Séminaire LUCIOLE
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Lien vers le support de présentation de Mathieu.
Intervenants
Mathieu Loiseau
Émilie Magnat
Coralie Payre-Ficout
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Lien vers le support de présentation de Mathieu.
Intervenants
Mathieu Loiseau
Émilie Magnat
Coralie Payre-Ficout
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Güler Yıldırım, Formatrice FLE, ODTI
Rebecca Guy, Enseignante d'Anglais à Grenoble INP ; membre de l'équipe THEMPPO (Thématique Prosodie et Production Orale), Innovalangues
Je propose de parler des différents liens entre musique et pédagogie de l'anglais dans mon travail, de l'utilisation de la musique comme matériel culturel pour stimuler les discussions, en passant par la créativité et l'écriture, jusqu'à la mobilisation de la musicalité de l'anglais elle-même pour mieux comprendre et utiliser la langue.
presentation_guy.pdf
seminaire_du_16_janvier_2019.pdf
Intervenants
Güler Yildirim
Rebecca Guy
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Petite salle des colloques (Batiment Stendhal F)
A. Mariscalchi & N. Le Page :
Le Silent Way utilisé pour l'enseignement du FLE ;
La multimodalité et le numérique pour la maîtrise du code écrit en anglais à l'école en France : effets de l'écriture en couleurs
Aurélie Mariscalchi nous parle de ses travaux concernant l'approche multimodale Silent Way utilisée pour l'enseignement du français langue étrangère.
Noreen Le Page présente l'avancée de ses travaux de thèse sur "La multimodalité et le numérique pour la maîtrise du code écrit en anglais à l'école en France : effets de l'écriture en couleurs".
Support de présentation d'Aurélie : aurelie_presentation_memoire_seminaire.pdf
Intervenantes
Aurélie MARISCALCHI :
actuellement professeur de FLE à Actualis (Versailles)
Mémoire : “L’enseignement du FLS avec l’approche Silent Way”
encadré par Gilles Forlot (INALCO)
Noreen LE PAGE :
Deuxième année de Thèse à l'UGA
Thèse : "La multimodalité et le numérique pour la maîtrise du code écrit en anglais à l'école en France : effets de l'écriture en couleurs"
encadrée par Diana Lee Simon et Émilie Magnat.
Lieu
Petite salle des colloques, Stendhal F
Contact
Sylvain Coulange
sylvain.coulangeuniv-grenoble-alpes.fr (sylvain[dot]coulange[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Par Christophe POINT (ATER U. Jean Monnet St Etienne)
Quiconque a déjà enseigné au sein d’un établissement scolaire reconnaitra cet étrange paradoxe : ce que les élèves vivent à l’école semble pour eux bien plus important que ce qu’ils apprennent. Et pourtant, les enseignants ne sont formés qu’en vue de ce qu’ils feront apprendre aux élèves, sans prendre en compte ce que ces derniers vivront avec eux. Un décalage, encore largement impensé, existe donc entre les effets souhaités du processus éducatif et la formation des personnes responsables de ce processus. Face à un tel paradoxe, nous voudrions ici articuler trois niveaux de réflexion (pédagogique, organisationnel et épistémologique) propres à la philosophie de l’éducation pour le comprendre et le décrire le plus précisément possible comme une triple rupture du curriculum et du co-curriculum, de l’enseignement disciplinaire et de la vie scolaire, et enfin de la connaissance avec l’expérience.
Après ce premier temps, nous souhaitons poser le problème suivant : la philosophie pour les enfants peut-elle réconcilier ces éléments décrits ci-dessus qui restent pour l’heure séparés au sein de la tradition philosophique de l’éducation ? A partir des ressources théoriques qu’apportent la philosophie de John Dewey, Matthew Lipman et Michel Sasseville, nous verrons dans un second temps, comment penser la réconciliation entre le curriculum et le co-curriculum que la philosophie pour les enfants opère. Enfin, dans un dernier temps, nous proposerons quelques pistes de réflexion pour imaginer une formation pédagogique universitaire qui prendrait en compte cette réconciliation et permettrait aux enseignants d’être plus équipés pour s’investir au sein de la vie scolaire de leurs établissements.
Projet IDEX "PHILOPOLIS"
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Chloé Muteau-Jaouen (Doctorante, U. Grenoble-Alpes, UFR ARSH, département de philosophie)
L’intervention de Chloé Muteau-Jaouen nous permettra de réfléchir collectivement la manière dont les ateliers philo sont, pour les enfants, des lieux d'apprentissage et d'expérimentation privilégiés de la force de leur parole, et d'envisager le rôle de l'animateur par rapport à cette question.
Dans un premier temps, elle nous proposera dans le cadre d’une approche fondée sur la théorie des actes de langage une définition du concept de force de la parole (engagements, obligations, permissions, droits, etc., qui s'appliquent aux participants à une interaction discursive du fait que tel ou tel acte ait été réalisé), en insistant sur le fait que la force de sa propre parole n'est pas seulement une chose qui peut être maîtrisée et prévue par avance par un locuteur, mais aussi (et peut-être avant tout !) une chose que le locuteur est susceptible de constater en fonction de la réponse du destinataire.
Dans la seconde partie du séminaire les participants seront invités à proposer leur point de vue en disant en quoi, ce type d’analyse éclaire, pour eux, la conduite des ateliers philo. Comment elle conduit à s’interroger sur le rôle de l’animateur, notamment par la manière de répondre ou de réagir aux paroles des enfants.
15h30
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Salle B105, Batiment Stendhal
Présentation d'Isabelle Clerc de l'université Laval au Québec
Amélioration de l’efficacité communicationnelle de documents que l’État adresse aux citoyens
Au Québec, depuis que les enquêtes internationales en littératie/alphabétisme (Statistique Canada et OCDE, 1995, 2000, 2005 et Institut de la statistique du Québec, 2015) ont soulevé la question du niveau de compétence exigé pour lire des documents et que les statistiques ont révélé que plus de la moitié de la population adulte ne les posséderait pas, le gouvernement a décidé de simplifier ses communications avec les citoyens. Pour rejoindre ces faibles lecteurs, une des solutions de l’État aurait pu être de les accompagner davantage en offrant plus de services de personne à personne (services à la clientèle téléphoniques ou centres de services où les citoyens peuvent se rendre). Or le choix principal emprunté par le gouvernement dans ses échanges avec les utilisateurs des services a été le virage numérique (Secrétariat du Conseil du trésor, 2018), et l’accent a été mis sur l’écrit.
Aujourd’hui plus que jamais, les administrations publiques se posent de façon aiguë la question de la compréhensibilité des documents écrits envoyés par millions aux citoyens (déclarations de revenus, permis et immatriculation, etc.). Elles ont toutes dans leur Déclaration de services aux citoyens (Secrétariat du Conseil du trésor : en ligne) un objectif visant la clarté et la simplicité de leurs communications écrites externes. Quelles règles d’écriture se donner alors, en rédaction professionnelle, quand on sait que ceux et celles à qui on s’adresse doivent avoir un bon niveau de littératie (générale et numérique) pour être en mesure de comprendre ce que l’État leur demande de faire ? La conférence présentée vise à décrire chacune des étapes de la démarche utilisée dans le cadre d’un contrat de recherche donné au Groupe Rédiger par une société d’État québécoise pour analyser et réécrire 1350 lettres destinées aux citoyens.
Bibliographie
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Bâtiment Stendhal, Salles des Colloques
La détermination du nom est une opération (ou une série d’opérations) indispensable pour construire la référence, consistant à dire, réduire ou éliminer l’indétermination pour contribuer à l’ajustement référentiel entre les locuteurs. Contrainte par les propriétés sémantiques liées à chaque nom, la détermination permet de signifier l’existence ou la non existence d’occurrences, leur préconstruction ou non préconstruction, leur nombre, la fragmentation ou la globalisation, l’indéfini ou le défini, le générique ou le spécifique, l’identification ou la différenciation, etc. La détermination est également sensible à d'autres facteurs, syntaxiques et discursifs, tels que la position et la fonction du groupe nominal dans la phrase, voire plus largement dans le texte.
En anglais, la détermination du nom peut impliquer de nombreuses formes auxquelles les approches théoriques n’accordent pas nécessairement le même rôle : articles, quantifieurs, déictiques, marqueurs de degré mais aussi d’autres formes rendant saillantes des propriétés des référents (certains adjectifs et adverbes, certaines propositions subordonnées, les compléments du nom et les groupes prépositionnels…). Les pronoms indiquent aussi parfois la détermination de la forme pronominalisée. Par ailleurs, l’histoire de la détermination du nom ainsi que l'étude des jalons de son acquisition permettent d'éclairer de nombreuses facettes de ce phénomène.
Les journées TLD 2019 auront notamment pour but de préciser, pour les différentes approches linguistiques représentées, quelles formes sont prises en compte et quels sont les rôles dévolus à chacune dans la détermination du nom. La question centrale sera ainsi la suivante : quelle est la spécificité des déterminants au sein des formes susceptibles de contribuer à la détermination ?
Comité scientifique
Evelyne Chabert, Laure Gardelle, Jérôme Puckica, Laurence Vincent-Durroux.
Contact : laurence.durrouxuniv-grenoble-alpes.fr (laurence[dot]durroux[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
Télécharger
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Bâtiment Simone Veil (salle 203)
La journée « (Faire) construire des biographies langagières en contexte de formation : outils, objectifs et modalités » organisée par le LIDILEM vise à explorer l’utilisation des biographies langagières dans différents contextes de formation en croisant les perspectives et les démarches d’enseignants, de formateurs en langues, de chercheurs s’appuyant sur cet outil.
Depuis une quarantaine d’années, les biographies langagières sont utilisées en contexte d’enseignement/apprentissage des langues et permettent de cerner les parcours d’apprentissage des langues, de documenter les pratiques des locuteurs plurilingues affinant le rapport particulier que l’individu/l’apprenant construit avec ses langues. Elles constituent également un outil réflexif, dans le domaine de la formation professionnelle, offrant la possibilité de se reconnaitre comme acteur social doté d’un capital plurilingue et pluriculturel ou encore comme producteur d’un outil – sa biographie langagière – visant à rendre ses expériences « formatives » dans un développement graduel de la compétence professionnelle (voir Jeanneret, 2010 ; Molinié, 2011 ; Simon & Thamin, 2012, Galligani, 2015).
Organisé comme un atelier de travail et de réflexion, cette journée vise ainsi un double objectif : d’une part, rendre compte d’expériences et de démarches plurielles autour des biographies langagières et d’autre part, (co)constuire et explorer des (nouveaux) outils permettant de recueillir des biographies langagières auprès de public variés (enfant, adulte, en situation de migration, en contexte de surdité, etc.) et dans des contextes d’utilisation divers (scolaire, formation initiale, formation continue, associatif).
Nous partirons ainsi d’outils/supports utilisés en terrain scolaire, universitaire mais aussi social pour mettre à jour les expériences langagières et culturelles et réfléchirons à partir de leur présentation aux adaptations à envisager pour leur exploitation dans d’autres terrains de formation et/ou d’enseignement/apprentissage.
programme_ateliers_sur_les_biographies_langagieres_-_5_avril_-_lidilem_uga.pdf (PDF, 570.13 Ko)
Responsables scientifiques
Stéphanie Galligani
stephanie.galliganiuniv-grenoble-alpes.fr (stephanie[dot]galligani[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
Saskia Mugnier
saskia.mugnieruniv-grenoble-alpes.fr (saskia[dot]mugnier[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
Inscription
Entrée libre mais inscription obligatoire : https://goo.gl/forms/K7yTYQkU5q4Ozcol2
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Petite Salle des Colloques, bâtiment Stendhal
Les pronoms en anglais
La catégorie (ou sous-catégorie) pronominale englobe des formes de différentes natures : pronoms personnels, déictiques, anaphoriques, interrogatifs, indéfinis etc. Le recours à des pronoms permet d’assurer une certaine économie dans le discours, en évitant les répétitions et en fondant leur interprétation sur le contexte et la situation. Les pronoms sont donc soumis à différents phénomènes : rapport à un élément saillant, co-référentialité, affaiblissement ou emphase phonologique… Selon les théories linguistiques qui s’en emparent, ces phénomènes peuvent être abordés d’un point de vue syntaxique ou sémantique, à l’échelle de la phrase ou d’une unité de discours, être jugés essentiels ou secondaires ; par leur complémentarité, ces approches peuvent faire apparaître l’unité d’une catégorie disparate à première vue. Par le dialogue entre différentes approches théoriques complémentaires, et l’analyse d’exemples communs à tous les intervenant-e-s, l’objectif de ce colloque est d’améliorer les connaissances sur cette catégorie (ou sous-catégorie).
Jeudi 8 novembre
14h-14h45 Laure GARDELLE et Laurence VINCENT-DURROUX (UGA)
Ouverture et présentation : bilan de la journée TLD 5 sur « l’anaphore » et problématisation de la thématique des pronoms
14h45-15h30 Jérôme PUCKICA (UGA)
Les pronoms : quelques problèmes de délimitation de la catégorie
16h-16h45 Caroline ROSSI et Laurence VINCENT-DURROUX (UGA)
L’acquisition typique et atypique des pronoms en L1
16h45-17h30 Catherine DELESSE (U. de Lorraine)
Les pronoms de l’anglais : approche diachronique
Vendredi 9 novembre
9h15 Présentation du support commun aux participants
9h30-10h15 Stephan WILHELM (Université de Bourgogne)
Perspective phonologique sur les pronoms
10h45-11h30 Anne JUGNET (Université Paris-Diderot)
Les pronoms : perspective de la grammaire générative transformationnelle
11h30-12h15 Pierre COTTE (Université de Paris 4-Sorbonne)
Perspective de la syntaxe génétique sur les pronoms
14h-14h45 Jean-Marie MERLE (Université de Nice-Sophia Antipolis)
Perspective énonciative sur les pronoms
14h45-15h30 Laure GARDELLE (Université Grenoble Alpes)
Perspective de la linguistique cognitive sur les pronoms
15h45-16h45 Table ronde : apports et complémentarités des approches
Comité scientifique
Evelyne Chabert, Laure Gardelle, Jérôme Puckica, Laurence Vincent-Durroux.
Contact : laurence.durrouxuniv-grenoble-alpes.fr (laurence[dot]durroux[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
Télécharger
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Echanger pour apprendre en ligne, sixième édition
L’objectif d’EPAL est d’interroger, de façon systémique et pluridisciplinaire, les liens entre les apprentissages en ligne ou hybrides, les interactions verbales en ligne suscitées par ces dispositifs et les outils qui instrumentent ces interactions.
Site du colloque :
http://epal-2018.sciencesconf.org