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Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Séminaires "Le Silent Way en contexte ASL" (G. Yıldırım) suivi de "Mobiliser la musique pour enseigner l'anglais"

Séminaire Le 16 janvier 2019

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Le Silent Way en contexte ASL

Güler Yıldırım, Formatrice FLE, ODTI

 

L'expérimentation du Silent Way en Atelier Sociolinguistique (ASL) pour un public de primo-arrivants grands débutants à l'oral devant gagner rapidement en autonomie en vue de s'insérer dans la société. 
Les ASL manquent de moyens et de supports pour les niveaux infra A1.1.
L'approche multimodale favorise-t-elle l'apprentissage de la langue française ?
Comment adapter les outils du SW aux besoins de ce public ?

presentation_yildirim.pdf

Panneau phonologique du turc : panneau_muet_turc2.pdf

Panneau phonologique du turc avec transcription : panneau_son_couleurs_turc2.pdf

Mobiliser la musique pour enseigner l'anglais

Rebecca Guy, Enseignante d'Anglais à Grenoble INP ; membre de l'équipe THEMPPO (Thématique Prosodie et Production Orale), Innovalangues



Je propose de parler des différents liens entre musique et pédagogie de l'anglais dans mon travail, de l'utilisation de la musique comme matériel culturel pour stimuler les discussions, en passant par la créativité et l'écriture, jusqu'à la mobilisation de la musicalité de l'anglais elle-même pour mieux comprendre et utiliser la langue.

presentation_guy.pdf

Notes du séminaire

seminaire_du_16_janvier_2019.pdf

Intervenants

Güler Yildirim
Rebecca Guy

Séminaires des doctorants (26 avril 2018)

Séminaire Formation, Innovation pédagogique Le 26 avril 2018

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Petite salle des colloques (Batiment Stendhal F)

A. Mariscalchi & N. Le Page :
Le Silent Way utilisé pour l'enseignement du FLE ;
La multimodalité et le numérique pour la maîtrise du code écrit en anglais à l'école en France : effets de l'écriture en couleurs

Aurélie Mariscalchi nous parle de ses travaux concernant l'approche multimodale Silent Way utilisée pour l'enseignement du français langue étrangère.

Noreen Le Page présente l'avancée de ses travaux de thèse sur "La multimodalité et le numérique pour la maîtrise du code écrit en anglais à l'école en France : effets de l'écriture en couleurs".



Support de présentation d'Aurélie : aurelie_presentation_memoire_seminaire.pdf

Intervenantes

Aurélie MARISCALCHI : 
actuellement professeur de FLE à Actualis (Versailles)
Mémoire : “L’enseignement du FLS avec l’approche Silent Way”
encadré par Gilles Forlot (INALCO)

Noreen LE PAGE : 
Deuxième année de Thèse à l'UGA
Thèse : "La multimodalité et le numérique pour la maîtrise du code écrit en anglais à l'école en France : effets de l'écriture en couleurs"
encadrée par Diana Lee Simon et Émilie Magnat.

Lieu

Petite salle des colloques, Stendhal F



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Contact

Sylvain Coulange

sylvain.coulangeatuniv-grenoble-alpes.fr (sylvain[dot]coulange[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Entre enseignement disciplinaire et vie scolaire, la philosophie pour les enfants ?

Séminaire Le 18 septembre 2019

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Par Christophe POINT (ATER U. Jean Monnet St Etienne)
Quiconque a déjà enseigné au sein d’un établissement scolaire reconnaitra cet étrange paradoxe : ce que les élèves vivent à l’école semble pour eux bien plus important que ce qu’ils apprennent. Et pourtant, les enseignants ne sont formés qu’en vue de ce qu’ils feront apprendre aux élèves, sans prendre en compte ce que ces derniers vivront avec eux. Un décalage, encore largement impensé, existe donc entre les effets souhaités du processus éducatif et la formation des personnes responsables de ce processus. Face à un tel paradoxe, nous voudrions ici articuler trois niveaux de réflexion (pédagogique, organisationnel et épistémologique) propres à la philosophie de l’éducation pour le comprendre et le décrire le plus précisément possible comme une triple rupture du curriculum et du co-curriculum, de l’enseignement disciplinaire et de la vie scolaire, et enfin de la connaissance avec l’expérience.
Après ce premier temps, nous souhaitons poser le problème suivant : la philosophie pour les enfants peut-elle réconcilier ces éléments décrits ci-dessus qui restent pour l’heure séparés au sein de la tradition philosophique de l’éducation ? A partir des ressources théoriques qu’apportent la philosophie de John Dewey, Matthew Lipman et Michel Sasseville, nous verrons dans un second temps, comment penser la réconciliation entre le curriculum et le co-curriculum que la philosophie pour les enfants opère. Enfin, dans un dernier temps, nous proposerons quelques pistes de réflexion pour imaginer une formation pédagogique universitaire qui prendrait en compte cette réconciliation et permettrait aux enseignants d’être plus équipés pour s’investir au sein de la vie scolaire de leurs établissements.

Projet IDEX "PHILOPOLIS"

Approche philosophique des actes de parole : les ateliers de philosophie pour enfants comme lieu d’apprentissage de la force de la parole.

Séminaire Le 16 octobre 2019

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Chloé Muteau-Jaouen (Doctorante, U. Grenoble-Alpes, UFR ARSH, département de philosophie)

L’intervention de Chloé Muteau-Jaouen nous permettra de réfléchir collectivement la manière dont les ateliers philo sont, pour les enfants, des lieux d'apprentissage et d'expérimentation privilégiés de la force de leur parole, et d'envisager le rôle de l'animateur par rapport à cette question.
Dans un premier temps, elle nous proposera dans le cadre d’une approche fondée sur la théorie des actes de langage une définition du concept de force de la parole (engagements, obligations, permissions, droits, etc., qui s'appliquent aux participants à une interaction discursive du fait que tel ou tel acte ait été réalisé), en insistant sur le fait que la force de sa propre parole n'est pas seulement une chose qui peut être maîtrisée et prévue par avance par un locuteur, mais aussi (et peut-être avant tout !) une chose que le locuteur est susceptible de constater en fonction de la réponse du destinataire.
Dans la seconde partie du séminaire les participants seront invités à proposer leur point de vue en disant en quoi, ce type d’analyse éclaire, pour eux, la conduite des ateliers philo. Comment elle conduit à s’interroger sur le rôle de l’animateur, notamment par la manière de répondre ou de réagir aux paroles des enfants.

Séminaire Axe 3 : Isabelle Clerc

Le 3 octobre 2019
Complément date

15h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Salle B105, Batiment Stendhal

Présentation d'Isabelle Clerc de l'université Laval au Québec

Amélioration de l’efficacité communicationnelle de documents que l’État adresse aux citoyens

Au Québec, depuis que les enquêtes internationales en littératie/alphabétisme (Statistique Canada et OCDE, 1995, 2000, 2005 et Institut de la statistique du Québec, 2015) ont soulevé la question du niveau de compétence exigé pour lire des documents et que les statistiques ont révélé que plus de la moitié de la population adulte ne les posséderait pas, le gouvernement a décidé de simplifier ses communications avec les citoyens. Pour rejoindre ces faibles lecteurs, une des solutions de l’État aurait pu être de les accompagner davantage en offrant plus de services de personne à personne (services à la clientèle téléphoniques ou centres de services où les citoyens peuvent se rendre). Or le choix principal emprunté par le gouvernement dans ses échanges avec les utilisateurs des services a été le virage numérique (Secrétariat du Conseil du trésor, 2018), et l’accent a été mis sur l’écrit.  
Aujourd’hui plus que jamais, les administrations publiques se posent de façon aiguë la question de la compréhensibilité des documents écrits envoyés par millions aux citoyens (déclarations de revenus, permis et immatriculation, etc.). Elles ont toutes dans leur Déclaration de services aux citoyens (Secrétariat du Conseil du trésor : en ligne) un objectif visant la clarté et la simplicité de leurs communications écrites externes. Quelles règles d’écriture se donner alors, en rédaction professionnelle, quand on sait que ceux et celles à qui on s’adresse doivent avoir un bon niveau de littératie (générale et numérique) pour être en mesure de comprendre ce que l’État leur demande de faire ? La conférence présentée vise à décrire chacune des étapes de la démarche utilisée dans le cadre d’un contrat de recherche donné au Groupe Rédiger par une société d’État québécoise pour analyser et réécrire 1350 lettres destinées aux citoyens.
 
Bibliographie

  • Clerc, I. et É. Kavanagh. 2006. De la lettre à la page Web : savoir communiquer avec le grand public, Québec, Les Publications du Québec, 376 p.
  • Institut de la statistique du Québec. 2015. Les compétences en littératie, en numératie et en résolution de problèmes dans des environnements technologiques : des clefs pour relever les défis du XXIe siècle. Rapport québécois du Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes (PEICA), Québec, Institut de la statistique du Québec, 249 p.
  • Secrétariat du Conseil du trésor. « Déclarations de services aux citoyens », Secrétariat du Conseil du trésor, URL : https://www.tresor.gouv.qc.ca/cadredegestion/gestion-axee-sur-les-resul… (consulté le 25 août).
  • Secrétariat du Conseil du trésor. 2018. Stratégie pour une administration publique numérique, Québec, Secrétariat du Conseil du trésor, 28 p.
  • Statistique Canada et OCDE. 1995. Littératie, économie et société : Résultats de la première enquête internationale sur l’alphabétisation des adultes, Ottawa et Paris, Statistique Canada et OCDE, 217 p.
  • Statistique Canada et OCDE. 2000. La littératie à l’ère de l’information : Rapport final de l’enquête internationale sur la littératie des adultes, Ottawa et Paris, Statistique Canada et OCDE, 191 p.
  • Statistique Canada et OCDE. 2005. Apprentissage et réussite : Premiers résultats de l’enquête sur la littératie et les compétences des adultes, Ottawa et Paris, Statistique Canada et OCDE, 338 p.
  • Plusieurs voix émanant des New Literacy Studies s’élèvent contre l’idéologie qui sous-tend les enquêtes et questionnent leur validité, notamment en raison de l’aspect artificiel et décontextualisé des questions auxquelles répondent les personnes interrogées.
  • Le Groupe Rédiger, mandaté par le Secrétariat du Conseil du trésor, a publié en 2006, en collaboration avec l’Office québécois de la langue française et le Secrétariat à la politique linguistique, un manuel de rédaction claire et simple intitulé De la lettre à la page Web : savoir communiquer avec le grand public (Clerc et Kavanagh, 2006) pour l’ensemble de la fonction publique.

Théories Linguistiques en Dialogue 7

Colloque Du 21 novembre 2019 au 22 novembre 2019

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal, Salles des Colloques

Le comité d'organisation du colloque annuel Théories linguistiques en dialogue (TLD) a le plaisir de vous inviter à sa septième session, qui sera consacrée à la détermination du nom en anglais. Elle se déroulera à l'Université Grenoble Alpes les 21 et 22 novembre 2019 (Bâtiment Stendhal, Salles des Colloques) grâce au soutien du LIDILEM (EA 609).

 

Le programme proposé (voir ci-dessous) est constitué de contributions qui aborderont la détermination du nom selon plusieurs approches théoriques et sous différents aspects, afin de mieux caractériser certains points fondamentaux. La détermination sera également abordée sous l'angle de son histoire et des étapes de son acquisition. Une table-ronde permettra de débattre de l'apport des différentes approches représentées.

 

L'entrée est libre et gratuite. Toutefois, si vous prévoyez d'assister à ces journées, l'envoi d'un courrier électronique avant le 15 octobre 2019 pour annoncer votre présence serait apprécié. 

 

Le comité d'organisation : Laurence Vincent-Durroux, Evelyne Chabert, Laure Gardelle et Jérôme Puckica

 

Problématique



La détermination du nom est une opération (ou une série d’opérations) indispensable pour construire la référence, consistant à dire, réduire ou éliminer l’indétermination pour contribuer à l’ajustement référentiel entre les locuteurs. Contrainte par les propriétés sémantiques liées à chaque nom, la détermination permet de signifier l’existence ou la non existence d’occurrences, leur préconstruction ou non préconstruction, leur nombre, la fragmentation ou la globalisation, l’indéfini ou le défini, le générique ou le spécifique, l’identification ou la différenciation, etc. La détermination est également sensible à d'autres facteurs, syntaxiques et discursifs, tels que la position et la fonction du groupe nominal dans la phrase, voire plus largement dans le texte.

En anglais, la détermination du nom peut impliquer de nombreuses formes auxquelles les approches théoriques n’accordent pas nécessairement le même rôle : articles, quantifieurs, déictiques, marqueurs de degré mais aussi d’autres formes rendant saillantes des propriétés des référents (certains adjectifs et adverbes, certaines propositions subordonnées, les compléments du nom et les groupes prépositionnels…). Les pronoms indiquent aussi parfois la détermination de la forme pronominalisée. Par ailleurs, l’histoire de la détermination du nom ainsi que l'étude des jalons de son acquisition permettent d'éclairer de nombreuses facettes de ce phénomène.

Les journées TLD 2019 auront notamment pour but de préciser, pour les différentes approches linguistiques représentées, quelles formes sont prises en compte et quels sont les rôles dévolus à chacune dans la détermination du nom. La question centrale sera ainsi la suivante : quelle est la spécificité des déterminants au sein des formes susceptibles de contribuer à la détermination ?

 

Programme

 

Jeudi 21 novembre 2019

14h00              Ouverture et présentation

14h15-15h       Catherine DELESSE (Université de Lorraine) : "La détermination du nom en anglais : approche diachronique"         
15h-15h45       Caroline ROSSI et Laurence VINCENT-DURROUX (Université Grenoble Alpes) : "L’acquisition typique et atypique de la détermination du nom en L1"  

Pause

16h05-16h50  Philip MILLER (Université Paris-Diderot) et Geoffrey PULLUM (Université d’Edimbourg) : "La détermination du nom dans les théories génératives / Nominal determination in generative theories"                             

 

Vendredi 22 novembre 2019

9h00               Présentation du support commun aux contributions de la journée

9h10-9h50     Florent MONCOMBLE (Université d’Arras) : "(L’article) zéro dans le système de la détermination du nom"  

9h50-10h30  Stephan WILHELM (Université de Bourgogne) : "Perspective phonologique sur la détermination du nom"   

Pause 

10h50-11h30  Viviane ARIGNE (Université Paris 13) : "La quantification dans la détermination du nom"   

11h30-12h10  Catherine MOREAU (Université Bordeaux Montaigne) : "L’expression du degré dans la détermination du nom" 

12h10-12h50  Evelyne CHABERT-FIORETTI (Université Grenoble Alpes) : "Les SN binominaux" 
(Déjeuner libre) 

14h20-15h      Laure GARDELLE (Université Grenoble Alpes) : "La détermination du nom en grammaire cognitive"   

15h-15h40      Pierre COTTE (Paris Sorbonne Université) : "La détermination du nom en syntaxe génétique"

15h50-16h45 Table ronde : apports et complémentarités des approches



 

Comité scientifique

Evelyne Chabert, Laure Gardelle, Jérôme Puckica, Laurence Vincent-Durroux.

Contact : laurence.durrouxatuniv-grenoble-alpes.fr (laurence[dot]durroux[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

(Faire) construire des biographies langagières en contexte de formation : objectifs, outils et modalités

Colloque Le 5 avril 2019

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Simone Veil (salle 203)

La journée « (Faire) construire des biographies langagières en contexte de formation : outils, objectifs et modalités » organisée par le LIDILEM vise à explorer l’utilisation des biographies langagières dans différents contextes de formation en croisant les perspectives et les démarches d’enseignants, de formateurs en langues, de chercheurs s’appuyant sur cet outil.

Depuis une quarantaine d’années, les biographies langagières sont utilisées en contexte d’enseignement/apprentissage des langues et permettent de cerner les parcours d’apprentissage des langues, de documenter les pratiques des locuteurs plurilingues affinant le rapport particulier que l’individu/l’apprenant construit avec ses langues. Elles constituent également un outil réflexif, dans le domaine de la formation professionnelle, offrant la possibilité de se reconnaitre comme acteur social doté d’un capital plurilingue et pluriculturel ou encore comme producteur d’un outil – sa biographie langagière – visant à rendre ses expériences « formatives » dans un développement graduel de la compétence professionnelle (voir Jeanneret, 2010 ; Molinié, 2011 ; Simon & Thamin, 2012, Galligani, 2015).
Organisé comme un atelier de travail et de réflexion, cette journée vise ainsi un double objectif : d’une part, rendre compte d’expériences et de démarches plurielles autour des biographies langagières et d’autre part, (co)constuire et explorer des (nouveaux) outils permettant de recueillir des biographies langagières auprès de public variés (enfant, adulte, en situation de migration, en contexte de surdité, etc.) et dans des contextes d’utilisation divers (scolaire, formation initiale, formation continue, associatif).
Nous partirons ainsi d’outils/supports utilisés en terrain scolaire, universitaire mais aussi social pour mettre à jour les expériences langagières et culturelles et réfléchirons à partir de leur présentation aux adaptations à envisager pour leur exploitation dans d’autres terrains de formation et/ou d’enseignement/apprentissage.

programme_ateliers_sur_les_biographies_langagieres_-_5_avril_-_lidilem_uga.pdf (PDF, 570.13 Ko)

Responsables scientifiques

Stéphanie Galligani
stephanie.galliganiatuniv-grenoble-alpes.fr (stephanie[dot]galligani[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Saskia Mugnier
saskia.mugnieratuniv-grenoble-alpes.fr (saskia[dot]mugnier[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Inscription

Entrée libre mais inscription obligatoire : https://goo.gl/forms/K7yTYQkU5q4Ozcol2

Théories linguistiques en dialogue - 6

Colloque Du 8 novembre 2018 au 9 novembre 2018

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Petite Salle des Colloques, bâtiment Stendhal

Les pronoms en anglais

La catégorie (ou sous-catégorie) pronominale englobe des formes de différentes natures : pronoms personnels, déictiques, anaphoriques, interrogatifs, indéfinis etc. Le recours à des pronoms permet d’assurer une certaine économie dans le discours, en évitant les répétitions et en fondant leur interprétation sur le contexte et la situation. Les pronoms sont donc soumis à différents phénomènes : rapport à un élément saillant, co-référentialité, affaiblissement ou emphase phonologique… Selon les théories linguistiques qui s’en emparent, ces phénomènes peuvent être abordés d’un point de vue syntaxique ou sémantique, à l’échelle de la phrase ou d’une unité de discours, être jugés essentiels ou secondaires ; par leur complémentarité, ces approches peuvent faire apparaître l’unité d’une catégorie disparate à première vue. Par le dialogue entre différentes approches théoriques complémentaires, et l’analyse d’exemples communs à tous les intervenant-e-s, l’objectif de ce colloque est d’améliorer les connaissances sur cette catégorie (ou sous-catégorie).

Programme

Jeudi 8 novembre

14h-14h45 Laure GARDELLE et Laurence VINCENT-DURROUX (UGA)
Ouverture et présentation : bilan de la journée TLD 5 sur « l’anaphore » et problématisation de la thématique des pronoms

14h45-15h30 Jérôme PUCKICA (UGA)
Les pronoms : quelques problèmes de délimitation de la catégorie

16h-16h45 Caroline ROSSI et Laurence VINCENT-DURROUX (UGA)
L’acquisition typique et atypique des pronoms en L1

16h45-17h30 Catherine DELESSE (U. de Lorraine)
Les pronoms de l’anglais : approche diachronique

Vendredi 9 novembre

9h15 Présentation du support commun aux participants

9h30-10h15 Stephan WILHELM (Université de Bourgogne)
Perspective phonologique sur les pronoms

10h45-11h30 Anne JUGNET (Université Paris-Diderot)
Les pronoms : perspective de la grammaire générative transformationnelle

11h30-12h15 Pierre COTTE (Université de Paris 4-Sorbonne)
Perspective de la syntaxe génétique sur les pronoms

14h-14h45 Jean-Marie MERLE (Université de Nice-Sophia Antipolis)
Perspective énonciative sur les pronoms

14h45-15h30 Laure GARDELLE (Université Grenoble Alpes)
Perspective de la linguistique cognitive sur les pronoms

15h45-16h45 Table ronde : apports et complémentarités des approches

Comité scientifique

Evelyne Chabert, Laure Gardelle, Jérôme Puckica, Laurence Vincent-Durroux.

Contact : laurence.durrouxatuniv-grenoble-alpes.fr (laurence[dot]durroux[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Colloque EPAL

Conférence Du 7 juin 2018 au 9 juin 2018

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Echanger pour apprendre en ligne, sixième édition

L’objectif d’EPAL est d’interroger, de façon systémique et pluridisciplinaire, les liens entre les apprentissages en ligne ou hybrides, les interactions verbales en ligne suscitées par ces dispositifs et les outils qui instrumentent ces interactions.

Site du colloque :

http://epal-2018.sciencesconf.org



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